«Opération Liberté»

La tempête rassure les officiers Allemands qui sont persuadés que les Alliés ne débarqueront pas par un temps pareil. Après avoir pris connaissance du communiqué météorologique, le chef allié Eisenhower annonce l’irrévocable décision que le débarquement aura lieu dans la nuit du 5 au 6 juin

John Steele fut l'un des héros de la prise de Sainte-Mère-Église. Il se retrouva suspendu par la pointe de son parachute au clocher de l'église. Pris pour cible par les Allemands et blessé, il fit le mort 2 heures durant jusqu'à ce qu'un soldat Allemand le fasse prisonnier. Il s'évada après 3 jours.
Aujourd'hui sur l'église de Saint-Mère-Église existe une statut à son effigie.

Premier débarquement en France des Alliés qui entrent donc par les côtes Normandes.
Hitler n'est mis au courant de l'invasion alliée qu'à neuf heures du matin le 6 juin : s'étant couché tard, il s'est endormi avec des somnifères en écoutant du Wagner et il a donné comme consigne que personne ne le réveille

Juste avant le largage des parachutistes, les Alliés ont largué des poupées parachutistes, surnommées "Rupert", pour simuler un autre largage. Ces poupées avaient un mécanisme qui simulait des coups de feu lorsqu'elles arrivaient au sol et avaient une petite charge explosive les détruisant afin que les Allemands ne découvrent pas le stratagème.

Charles De Gaulle gagne Bayeux en milieu d’après-midi, la ville la plus importante de la tête de pont, avec ses quinze mille habitants, libérée dès le 7 juin. Outre un bain de foule dans les rues, il prononce place du Château, devant deux mille personnes, un bref discours des plus important, soigneusement organisé et mis en scène pour les photographes et les cameramen.

Les forces Alliés sont dépendantes des approvisionnements en vivre, matériel, munitions et carburant qui proviennent des ports artificiels.
Or les ports artificiels de Saint-Laurent-sur-Mer et d'Arromanches sont durement touchés par une tempête en Manche. Les vagues détruisent les caissons des jetées extérieurs, des bateaux s'échouent également, certains coulent et des passerelles flottantes rompent leurs amarres.

177 000 véhicules Alliés ont débarqués en Normandie

L'opération Epsom se poursuit à l'est de Caen, alors que les généraux Rommel et Von Rundstedt sont en Allemagne, ayant été convoqués par Hitler pour discuter de la situation actuelle en Normandie.
Leur remplaçant, le général Dollman doit contre-attaquer les alliés. Épouvanté par une lourde défaite, le général Dollman se suicida dans la nuit du 28 au 29 Juin 1944.

Cherbourg est entièrement sous contrôle, et les 6 000 soldats de la garnison Allemande de la ville se sont rendus.

L'état-major Allemand panique et se rend bien compte de l'impossibilité de remporter une quelconque victoire décisive, du fait des pertes allemands terrifiantes en hommes et en matériel. Ainsi, le Maréchal Von Rundstedt recommande à Hitler un accord de paix. Hitler, qui trouve cela ridicule, refuse et limoge son maréchal. Il est remplacé le 2 juillet par le Maréchal Von Kluge.

les Alliés ont débarqués près de 1 500 000 soldats en Normandie, soit un total de 36 divisions, ainsi que 300 000 véhicules. 54 000 tonnes de matériel sont débarquées chaque jour sur les plages d'Utah et d'Omaha, ainsi qu'à Arromanches où le port artificiel fonctionne 24 heures sur 24.

Le maréchal Rommel, alors qu'il se trouve en route vers son quartier général situé au château de La Roche-Guyon, est repéré puis pris en chasse par des aviateurs alliés pilotant des Spitfire.
Le chauffeur de la voiture est tué lors de l'attaque et le maréchal Rommel est gravement blessé. L'épave de la voiture est repérée plus tard par un mécanicien allemand qui conduit les blessés dans le village de Livarot, où ils reçoivent les premiers soins.

Les Allemands voient leurs forces s'épuiser face aux Américains dans le Cotentin. Von Kluge demande l'autorisation à Hitler d'effectuer un repli stratégique de la part de tous les soldats et les véhicules situés l'est de la Normandie. Hitler, après avoir refusé la plupart des replis depuis le Jour J, accepte. Mais les forces américaines poursuivent des opérations "coup de poing" pour maintenir le contact avec les soldats allemands et pour observer les nouvelles positions prises par ces derniers.

Les Allemands se replis, le décor est désastreux :les carcasses fumantes de véhicules, les corps et des chevaux qui servent à leur évacuation jonchent les routes et les rivières, offrant un spectacle terrifiant d'une armée en déroute : plus de 200 chars, près de 100 pièces d'artillerie.
De 19h00 à 19h20, les Allemands sont autorisés à évacuer leurs blessés.
Une fois ce délai passé, les combats reprennent.

Alors que le soulèvement de la ville de Paris par les habitants se poursuit et gagne en intensité, le général français Leclerc, commandant de la 2ème division blindée, reçoit l'ordre de faire route vers la capitale française.

La 2ème division blindée du général Leclerc entre en soirée dans Paris par le sud. Les Parisiens, qui se sont soulevés depuis plusieurs jours, accueillent en héros les chars Sherman pilotés par des Français, qui atteignent l'Hôtel de Ville à 21 heures 20.

Le 25 août, la ville de Paris est libérée.

Suite à la libération de Paris le 25 Août, un défilé de la victoire sur les Champs-Élysées est organisé. La foule joyeuse salue les forces militaires en postent.